La Route De L'Aube

Après trois semaines passées dans le ventre d'un navire, la vision des premières mouettes, annonciatrice de la côte fut une véritable libération pour /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕. Bien sûr, le trajet aurait été bien plus rapide par des moyens magiques, mais les longs voyages, le contact des gens, et surtout le grand large lui avaient manqué dernièrement.
Plus jeune, il avait beaucoup voyagé par la mer, les souvenirs étaient flous, /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e voyait les silhouettes, mais pas les visages, il distinguait l'horizon, mais pas les maisons qui le dessinaient. Il avait le souvenir de naviguer avec son père dans un cinq-mâts massif dont le nom lui échappait aujourd'hui, lourd et lent, entouré d'une flottille d'autres vaisseaux plus modestes. Il partageait son temps entre de longues journées sur le pont, profitant de l'équipage et de sa longue bisous, et de courtes nuits, où il rejoignait son père en cabine et apprenait ses lettres et ses chiffres ; c'étaient là ses moment favoris. Son père était un homme distant et perpétuellement occupé, ses fonctions de capitaine ne lui laissant guère le loisir de passer du temps avec son unique fils, et cela semblait lui convenir parfaitement. Il était de ceux qui ne considéraient les enfants que comme des adultes en devenir, ne pardonnant pas l'erreur et ne supportant pas les enfantillages.
L'Intrépide était lui un navire bien plus vif et nerveux, capable de couvrir la distance séparant Luskan de Portheaume en à peine trente jours. Les hommes de l'équipage avaient pris soin d’éviter /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕ pendant toute la durée du voyage, il ne pouvait pas leur en vouloir, après tout, bien que ses pensées restent claires, les gestes et les paroles retranscrits par Jester avaient toutes les signes de la folie. Alors qu'il souhaitait dire “bonjour”, Jester disait “Salutation à vous, mes tendres ami!” Le masque a sa force propre, et /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕ avait appris à ne plus lutter contre, mais plutôt à travailler avec.
Ce n'était pas son premier voyage vers Maztica. La première fois, il était encore jeune, le coeur gonflé de nobles et sots idéaux, et il n'avait pas fait le périple seul comme cette fois.
Lorsqu’il mit pied à terre, l’odeur et la vie si particulière de Portheaume lui sautèrent au visage. Minuscule ville portuaire écrasée contre la mer, encerclée de murailles fraichement bâties, la colonie avait retenu les erreurs passées et semblait prête à se défendre contre toute attaque des locaux. Lorsque les Faëruniens débarquèrent pour la première fois sur le nouveau continent, ils entrèrent d’abord en contact avec les Payits. Ce peuple semblait paisible, et le meneur de l’expédition, Cordell, s’appuya sur eux pour découvrir le continent. Lorsque lui et ses hommes furent suffisamment loin dans les terres et que les Payits furent certains que les luskaniens ne pourraient pas retrouver seul leur chemin jusqu’à la côte dans les jungles denses du Vrai Monde, les natifs abandonnèrent ces derniers en pleine nuit.
A leur réveil, Faëruniens furent pourchassés par les locaux, guerriers invisibles pouvant surgir de n’importe où. Ils jouèrent avec les proies de leur chasse rituelle, tantôt leur faisant croire à un répit, tantôt les tuants dans leur sommeil. Après vingt-quatre jours, seul sept colons regagnèrent les navires et purent fuir vers l’Ancien Monde. Le navire amiral conduit par Cordell fut coulé dans la baie de Portheaume par une tempête magique d’une rare violence, et seul deux navires rentrèrent finalement à Luskan. La baie bordant Portheaume se nomme depuis la baie de Cordell, en hommage à l’explorateur.
Les Luskanien revinrent. Ils prirent cette fois quinze navires de guerres remplis de dévots et de prêtres de Heaume, et le résultat de l’expédition fut bien différent. Pour chaque colon tué, c'est cent Payits qui tombaient sous les coups des heaumites. Brûlant les forêts sur leur passage, les guerriers saints mirent rapidement à genou les rois Payits. La démonstration de force et de violence maintenait désormais le Payit dans une vassalité craintive, mais Jester savait que cela ne durerait pas longtemps encore. Tout finit, tout recommencera. Aujourd’hui encore, la mainmise du clergé sur la ville ne faisait aucun doute. Aucun autre temple que celui de Heaume n'avait droit de présence en ville, les membres de la garde prêtant tous serment à Heaume. La conversion des populations de colons ou de locaux avançait rapidement. Jester aurait voulu leur dire que tout cela était inutile, sous peu, la ville sera rasée de toute façon…
Jester se mit prestement en route vers l’auberge de la Main Tendue, il savait qu’il les trouverait là bas. L'établissement était tenue par un ancien paladin de Tyr, et il officiait quotidiennement dans sa salle, attirant les sympathisants du Dieu Manchot.
/̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕ entra sous le regard intrigué de l’assistance : rien d’étrange, son accoutrement bariolé et son masque de porcelaine changeant attiraient forcément le regard là où il passait, des coups d'oeil curieux la majorité du temps, mais parfois aussi pleins de pitié ou pour les gens doués d’un degré de perception supérieur, empreints de crainte ou d’hostilité.
Le patron, un type avec de long cheveux blonds hirsutes assez sales et une barbe clairsemée faisait définitivement partie de cette dernière catégorie; son visage devint dur quand il vit Jester, et il tendit la main sous son comptoir, probablement pour garder une arme à portée. Prudent le type, surement trop prudent, c’est que je dois le convaincre de rentrer à Eauprofonde, le gaillard… /̷̸̛͠}5}͟͡#̴̸̢͡{̸҉23478#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝ aurait néanmoins le temps d’y songer en revenant de la table.
Il trouva du regard, sans avoir à chercher, le groupe qui l’intéressait. Il sourit sous son masque en les voyant, et il sut que son masque souriait avec lui. Une belle bande d’aventuriers, jeune, peu disciplinée, le genre à ne pas pourvoir rester discrète longtemps. Il s’approcha de la table d’un pas nonchalant et fut arrêté par une masse touffue. Il rentra dedans et tomba avec une excessive lourdeur sur son derrière.
« Eh bien, Mademoiselle, en voilà des façons! Se mettre sur le passage de quelqu’un qui vient vous offrir un verre ! Pensa /̷̸̛͠}5}͟͡#̴̸̢͡{̸҉23478#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝ Et bien, douce orc velue, il n’est pas très aimable de se mettre en travers du chemin du tendre Jester alors qu’il amène de quoi boire, dit Jester.
- Veuillez la pardonner, dit l’elfe assis dans le coin, mais Emen n’est pas très à l’aise avec les étrangers, et a tendance à se montrer un peu territoriale. Emen, laisse-le passer ! Prenez une chaise et amenez donc ces rafraîchissements dont vous parliez !
- Je vous remercie, jeune elfe, j’arrive tout de suite ! dit Jester »
Jester alla chercher une chaise si possible propre près du comptoir et commanda un pichet de cidre et quatre gobelets. Depuis Jester, il ne mangeait pas et ne buvait plus, comment aurait-il pu d’ailleurs à travers le masque ? L’idée de ne plus pouvoir goûter ce plaisir simple de la vie fut d’une grande tristesse au début, mais /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏ vit rapidement que les avantages de ce jeûne forcé dépassaient largement les inconvénients. Aujourd’hui, il n’avait plus le souvenir de la nourriture, il se remémorait certains plats qu’il aimait auparavant, mais leur goût lui échappait. En retournant vers la table, il vit sans surprise que Milo était avachi sur sa chaise et passablement ivre… ivresse en partie feinte d’ailleurs, après tout, personne ne se méfie d’un halfelin alcoolisé et endormi. L’orc était assise sur un banc les bras croisés, et la quatrième comparse, une gnomesse en lourde armure, avait posé son marteau de guerre à portée de main. La compagnie ne lui faisait vraisemblablement pas confiance, et ils avaient bien raison…
« Messieurs-Dames, j’ai à vous entretenir de la raison de votre visite à Maztica. Je crois en effet savoir ce que vous recherchez si loin de Faërun, et je me propose de vous aider dans votre quête. Mes amis, mes amies, je me nomme Jester, bouffon extraordinaire !
Parlons un peu de ce qui vous a fait voyagé jusqu’à la lisière du monde connu… Des petits oiseaux m’ont pépié aux oreilles de nombreuses choses sur votre venue ici, ils semblent vous connaître, êtes-vous amis avec des moineaux ? »
/̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟ sentit que sur son masque des plumes multicolores poussaient rapidement. La façon que Jester avait de déformer les paroles de son porteur prenait parfois un tour étrange. «Car moi-même étant un peu volatile, je me sens l'âme bienveillante, et j’aimerais vous aider à trouver… (un roulement de tambour retentit dans la taverne) le Temple de Nanahuatl!! »
Même l’halfelin ouvrit l'oeil à la suite de cette déclaration un peu tonitruante. La gnomesse restait bouche bée, mais le Paladin semblait plus circonspect. « Comment savez-vous où nous allons, étranger, ou même que nous venons de Faërun ? Demanda-til. Je n’aime pas l’idée d’être suivi par un bouffon dérangé, si extraordinaire soit-il.
- Tous les paladins de Lathandre sont-ils aussi malpolis ? Ouuuh, inutile de malmener l’humble Jester ! Sa magie est ce qui lui a permi de vous trouver ! Je suis un illuminé, et vous cherchez la lumière, vous devriez donc me suivre, hoho ! C’est moi que la lumière a amené pour vous guider, et je n’ai pas vraiment le choix. Une grosse boule blanche vous parle en rêves, hum ? Retrouver des vieilles pierres pour retrouver le chemin pour sauver… le monde entier ! Ha ha ha !
- Vous êtes complètement secoué du bulbe mon pauvre vieux, dit le petit halfelin en sortant de sa torpeur. Qu’est-ce qui vous fait dire que nous allons vous suivre n'importe où? Vous avez déjà de la chance que nous ne vous ayions pas botté le cul jusqu’à la porte de la taverne.
- Hum… ce que veut dire mon ami Milo, s’excusa la gnomesse, c’est que nous ne vous connaissons ni de Shar ni de Selune, mais que vous semblez nous connaître et vouloir nous aider. Il n’est pas courant de croiser des étrangers si pleins de bonnes intentions sans qu’ils cherchent à en retirer quelque chose. Pour quelle raison souhaitez vous nous aider, monsieur Jester ? »
Roywin avait bon coeur, comme elle l’avait toujours eu. Tout finit, tout recommencera. Ce n’était pas la première fois que /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟  les croisait, lui-même portait alors un visage différent, et ils ne pouvaient en effet pas s’en souvenir. Il sut ce qu’il avait à faire pour gagner leur confiance. Les plumes se rétractèrent lentement pour disparaître et son masque laissa apparaître un sourire bienveillant et entonna dans un murmure réconfortant :
« Efforce-toi d'aider, d'engendrer un nouvel espoir, de nouvelles idées, et une nouvelle prospérité pour toute l'humanité et ses alliés. Perfectionne-toi et éloigne-toi de toute fierté car c'est un devoir sacré d'apporter la croissance et d'élever, et de travailler pour le renouveau et la renaissance. Sois fertile dans ton esprit et ton corps. Considère toujours les conséquences de tes actions pour que le moindre effort puisse amener la plus grande récompense. Là où tu vas, sème des graines, de fleur mais aussi d'espoir, pour que le futur soit rose. Dès que possible, regarde venir l'aube.
- Hrrrrr… le souffle de l’orc mutique se fit plus calme et ses traits semblèrent se détendre à l’écoute de la voix de le Jester.
- Le crédo du Seigneur de L’aube, récité sans hésitation aucune… Mais tout le monde peux apprendre par coeur quelques phrases… souffla l’elfe, permettez vous que je scrute les recoins de votre coeur pour savoir si nous pouvons vous faire confiance ? »
/̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕ n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait voir en lui par sa lecture, je ne suis pas un serviteur de l’aube comme eux peuvent l’entendre, mais je suis doué pour cacher et dévoiler ce que je veux de moi à volonté, pensa-t-il. Tout finit, tout recommencera.
« Très bien, je vous en prie, scrutez tant que vous le désirerez, Paladin. Bien sûr mon ami, bien évidement, comment puis-je refuser de me confier à un ami comme vous ? dit Jester en tendant une main gantée à travers la table usée. »
Sovessil saisit la main doucement entre les deux siennes et entonna une prière à voix basse. Une légère lumière dansante, multicolore semblait émaner de ses paumes. Quelques secondes plus tard, l’elfe lâcha rapidement la main dans un mouvement brusque de recul et écarquilla les yeux de surprise.
« Je… je ne vois pas de mal, mais je ne parviens pas à vous scruter plus avant que cela… vous n’êtes pas d’ici, expliqua l’elfe, pas géographiquement, mais planairement et temporellement. Si vous êtes ici et  aintenant, vous devez avoir une vraie bonne raison. Vous n’êtes pas sur notre chemin par hasard. Vous avez ma confiance pour nous faire trouver les pouvoirs qui nous manquent pour protéger ce qui nous est cher.
- Hmpf, si ce monomaniaque qui me sert d’ami vous fait confiance, alors je vous fais confiance également, clown. Dit le semi-homme.
- Nous partons sur l’heure si cela vous convient. Attendez-moi dehors, j’ai préparé des montures pour nous rendre sur place au plus vite. Excellent, pas une seconde à perdre les amis ! Sortez donc rencontrer des connaissances à moi qui auront la bonté de nous transporter jusqu’à notre destination, et mettez les chapeaux que vous trouverez sur les selles pour protéger vos crânes, je ne veux pas vous faire attraper d’insolation ! Pendant ce temps, je règle votre addition, et la mienne »
Les quatre compères sortirent de la taverne en jetant des regards en arrière en direction de Jester, qui se dirigea vers le comptoir et le tavernier lugubre. « Vous fuyez votre devoir, Paladin, votre place est à  auprofonde. Alors, alors, on croit pouvoir se cacher de tonton Jester longtemps à l’autre bout de Toril ? Tout le monde s’inquiète à Eauprofonde, ne les rendez pas triste, c’est vilain !
- Que veux-tu bouffon ? si tu viens de la part du vieillard, je lui ai déjà dit que je souhaite me ranger, je ne souhaite pas prendre la tête des troupes d’une ville perdue d’avance et mourir bêtement sur une pile de cadavre.
- Tu as encore un rôle à jouer, comporte-toi en homme et surmonte ta peine. Sache que j’y compatis mais ton bras ne doit pas encore se reposer. Tututut ! Allons, tu es un héros maintenant, tu es triste sûrement, mais rien ne ramènera ceux que tu as perdus. Si le Marchevent t’appelle désormais, c’est pour un tout autre rôle. »
/̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕- déposa le casque d’or des seigneurs cachés sur la table ainsi qu’une lettre scellée. Il approcha ensuite son visage de celui du guerrier taciturne et lui murmura quelque chose qui crispa son visage dans un rictus de frustration et de colère mêlés. D’un puissant revers de manche celui-ci renversa le casque au milieu de la pièce.
« Un navire t’attend et partira dans une heure, directement pour Eauprofonde. Tu devrais avoir le temps de rejoindre la ville avant que les troupes d’Obould n’y mettent le siège. Cours, Cours au port avec tes lames petit paladin, et avec un peu de chance, ou de foi s’il t’en reste, tu arriveras au Port des Splendeurs avant les peaux vertes. » Tout finit, tout recommencera.
A l’extérieur, les quatre compagnons attendaient, perplexes, devant les taupes géantes qui allaient leur servir de monture.
« Excusez-moi, Jester, mais comment sommes-nous censés chevaucher ces créatures ? questionna Roywin. »
Après de longues explications sur la façon de monter une taupe, sous l’oeil amusé des passants, tout le monde finit par être en selle, avec sur la tête un chapeau de feutre bariolé à bords larges, inutilement grand et semblant sortir d’une quelconque imagination farfelue. La troupe se mit en marche et sortit de la ville par la porte ouest. Ils rejoignirent rapidement l’orée de la forêt et s’enfoncèrent dans ce monde sauvage et inhospitalier.
« La route prendra environ quinze journées jusqu’au temple de Nanahuatl. Une fois vos réponses et une force nouvelle trouvées sur place, je vous ferai traverser l’océan jusqu’à Faërun par portail . Nous avons quinze jours de franc compagnnonage jusqu’au temple du soleil ! Quand vous aurez fait vos petites affaires à l’intérieur, je vous ferai traverser le monde fantastique des arcs-en-ciel jusqu’à la maison. Non, ne posez pas la question sur les arcs-en-ciel, vous verrez quand nous y serons. »
Alors qu’ils entraient tous dans le ventre de la jungle, /̷̸̛͠}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[0}͟͡#̴̸̢͡{̸҉̢̡̀§̴͝͏[̢̀͟l̡͏̶͏e̕- ne put s’empêcher de se sentir coupable envers ces quatre jeunes gens, il savait en effet, que pour un plus grand dessein, il les avaient placé sur un chemin dont ils ne sortiraient plus et qui les amèneraient au sommet des tours de l’aube, et à leur sombre destin…
Tout finit, tout recommencera.

Je reposte ce texte uniquement pour en garder une trace facilement et le laisser consultable par tous sur le forum.

"profitant de l'équipage et de sa longue bisous" j'ai essayé d'éditer mais ça ne marche pas, une malédiction sans doute...

Marrant, il y a exactement le même "problème" dans le texte de Bral ^.^

il n'y a que le créateur du message qui puisse l'éditer... Même si nous sommes avec des gens de goût et de confiance, ce n'est pas le cas de tous les forums

Par contre, Jester s'appelle maintenant n° 47 et est plus creepy  

Oui je crois que c'est une des images les plus flippantes que j'aie vue lol, y'a plus gore certes mais c'est bien dérangeant brrr. Des idées sur son identité? Je pense que c'est soit l'agent 47 qui vient visiter l'univers d&d lol, soit le vrai nom du premier perso de Coralie, il me semble que ses "chefs" l'appelaient par le numéro de sa cuve? Ou alors on le connait pas encore... Mais est-ce qu'on a envie de le rencontrer?